J’ai une pensée aujourd’hui pour les personnes qui, tapies dans l’ombre, pleurent le soir avant de s’endormir et ne le disent à personne.
Qui ont besoin d’écouter une super playlist pour garder le moral.
Qui ont les yeux rougis en lisant certains articles, en écoutant certaines musiques, en repensant à certains souvenirs.
Qui ressentent un flot de tristesse dans des situations anodines et qui se sentent un peu gênées ou honteuses.
Qui ont envie de rien.
Ou qui se surchargent d’occupations pour ne plus penser.
Qui ont cette angoisse au creux de leur ventre qui leur dit « quelquechose cloche chez moi« .
Sachez que je ne suis pas triste pour vous. Je suis pleine d’espoir.
Car c’est là, dans l’ombre, que se cache le potentiel de métamorphose et de transformation de votre propre vie.
Quand on est devant le mur, on ne voit que le mur. On s’imagine qu’il n’existe rien d’autre. On s’imagine même qu’ON EST LE MUR. Et pourtant… Lorsqu’on commence à se demander « mais peut-être qu’il y a une solution qui existe pour que j’arrête de me sentir mal en fait…? », une porte s’entrouvre.
Une porte vers quoi? Je ne sais pas. Un milliard de possibilités. Une thérapie? Une rencontre particulière? Une phrase prononcée au bon moment? Y’a une multitude de chemins sur lesquels avancer dans la vie en se sentant bien.
Le premier pas vers le changement, c’est étonnamment de douter.
Douter du fait que ce que vous ressentez va durer toujours.
Douter du fait que vous méritez de ressentir ça.
Douter du fait que vous ne pouvez pas changer ce qui vous dérange.
Et de croire, même un tout petit peu, qu’une autre manière de se sentir et de vivre existe.