« La tristesse est un mur élevé entre 2 jardins ».
Un mur qu’on essaye peut-être d’escalader pour vite aller dans le jardin derrière, pour ne plus ressentir la douleur.
1 NE PAS SE DONNER LE DROIT DE VIVRE SA TRISTESSE
- Parce que pleurer, « c’est mal ».
- Parce qu’on « doit être fort pour sa famille »
- Parce qu’on « n’a pas le droit de se plaindre » et qu’on estime que notre raison de pleurer n’est pas valable. On commence à analyser, à se dire que notre peine n’a pas sa place face à la peine d’autres personnes…
- Parce qu’on « doit être positif » en toutes circonstances.
2 NE PAS RESPECTER SON TIMING
De toutes les émotions, la tristesse a vraiment une densité particulière. Je l’imagine comme un nuage gris clair. Un temps un peu brumeux. Une atmosphère lourde. Ce n’est pas une émotion vive et énergique comme les éclairs de la colère. Elle prend son temps. S’installe. Se retire.
Et un jour…Bien plus tard…On fait quelquechose d’aussi anodin que manger un pop corn et elle nous saisit par surprise. Les souvenirs reviennent et la tristesse nous envahit. Et là, on se dit: « non mais, cette histoire remonte à X temps, je ne peux plus être triste maintenant! »
D’autant plus que parfois, on entend autour de nous des phrases telles que:
« Il est temps de tourner la page »
« Change toi les idées »
« Ca ira mieux demain »
« Tu devrais te faire un brushing et ça ira déjà mieux »
3 S’IMAGINER QUE CA VA DURER TOUJOURS
Être positif est une question d’équilibre.
- Si être positif à outrance peut nous couper de nos émotions véritables… s’imaginer que la tristesse va durer toujours risque, à l’inverse, de nous engluer dans cette émotion.
- La tristesse perd alors son rôle (qui est de nous signaler que ce que nous avons aimé n’est plus là) et devient un énorme nuage gris qui cache la lumière du soleil et qui nous emprisonne. En attendant de traverser le mur de la tristesse, que fait-on? On continue à vivre, du mieux qu’on peut.
Comme ce saxophoniste.
[NB: dans la vie, on ne fait pas « d’erreur » comme le titre l’indique. On apprend, c’est tout.]